Les portes du Diable de Notre-Dame

Une drôle de légende…

Nous sommes au XIVe siècle, et la construction de Notre-Dame touche bientôt à sa fin. Il est temps d’apporter les plus beaux et les plus impressionnants ornements aux portes de la cathédrale pour le jour de l’inauguration. C’est Biscornet, alors jeune ferronnier doté d’un talent certain, qui est chargé de cette mission extraordinaire. Mais le délai qui lui est accordé est bien trop court, et malgré son génie il panique devant l’ampleur de la tâche. C’est alors que le Diable en personne se présente à lui en lui proposant un pacte : il l’aidera à réaliser son travail en échange de son âme. Un accord diabolique certes, mais que Biscornet signe de son sang, sans trop hésiter.

Un jour avant la supposée mise en place de l’orfèvrerie sur les lourdes portes de bois, Biscornet n’a pas assez avancé. Pourtant, depuis plusieurs jours il ne dort plus… Épuisé et découragé, il finit par fermer les yeux en plein milieu de son travail.  A son réveil, les ferronneries sont miraculeusement achevées et d’une finesse inégalable. Une vraie merveille de fer forgé ! Satan a bien tenu sa promesse. Mais ô surprise, le jour de l’inauguration de la cathédrale en 1345, . Le seul moyen de les déverrouiller est de les arroser d’eau bénite. Ce même jour, Biscornet disparaît mystérieusement…

Aujourd’hui encore, la réalisation de ces pentures extraordinaires reste un mystère.

Une histoire à retrouver lors de la visite nocturne au cœur des Légendes du Paris maudit.